Les Super Eagles du Nigeria, triples champions d'Afrique, ont ravivé leurs espoirs de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026 avec une victoire confortable 2-0 sur les Amavubi du Rwanda au stade Amahoro de Kigali, vendredi soir.
La victoire contre les hommes d'Adel Amrouche est la première des Super Eagles en qualifications en cinq matchs. Le Nigeria se hisse à la quatrième place du groupe C avec six points grâce à cette victoire.
C'était également la première fois que les Ouest-Africains battaient les Amavubi sur leur sol après quatre tentatives.
Dans cette pièce, Completesports.com's Adeboye Amosu met en lumière les principaux points de discussion de la rencontre de la cinquième journée.
1. Osimhen est vraiment le talisman des Super Eagles
Les Super Eagles n'avaient marqué que quatre buts lors de leurs quatre précédentes sorties en éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2026. Victor Osimhen, indisponible pour les quatre premiers matchs du Nigeria contre le Lesotho, le Zimbabwe, l'Afrique du Sud et le Bénin, a eu un impact immédiat dès son retour.
Il n'a fallu que 11 minutes au puissant attaquant pour rappeler à tout le monde son importance, alors qu'il reprenait la belle passe d'Ademola Lookman pour l'ouverture du score du Nigeria.
Le joueur de 26 ans a ensuite profité d'une erreur défensive de Thierry Manzi en fin de première mi-temps, envoyant calmement le ballon devant le gardien d'Amavubi, Fabrice Ntwari.
Osimhen est désormais le deuxième meilleur buteur de tous les temps du Nigeria avec 25 buts, soit deux de plus que le légendaire Segun Odegbami et seulement 12 de moins que le record de 37 de Rashidi Yekini.
2. Les Super Eagles prospèrent sous pression
Les Super Eagles abordaient ce match sous une pression énorme après leur mauvais début de qualification. Trois points en quatre matchs, c'était bien en deçà des attentes des triples champions d'Afrique.
Le Nigeria a également eu un mauvais bilan à Kigali, n'ayant pas réussi à battre les Amavubi lors de ses trois tentatives précédentes.
Cependant, l'équipe a su se montrer à la hauteur, réalisant une performance dominante pour s'assurer une victoire cruciale. Sous pression, les Eagles semblent toujours trouver le moyen d'améliorer leurs performances.
3. Eric Chelle surpasse Amrouche
Il ne fait aucun doute qu'Éric Chelle a remporté la bataille tactique contre son homologue algérien. Les deux entraîneurs dirigeaient leurs équipes pour la première fois lors de cette rencontre : Chelle avait été nommé entraîneur des Super Eagles en janvier, tandis qu'Adel Amrouche n'avait pris les rênes du Rwanda qu'au début du mois.
Chelle a parfaitement appliqué sa tactique, de sa composition de départ à sa gestion du jeu et à ses remplacements.
Les Super Eagles ont débuté en 4-2-3-1 avant de passer au 4-3-3. La surprise notable a été le remplacement de Bruno Onyemaechi au poste d'arrière gauche par Ola Aina.
Alhassan Yusuf, naturellement milieu de terrain, s'est également bien adapté au poste d'arrière droit après avoir remplacé Bright Osayi-Samuel en seconde période.
4. La gestion parfaite du jeu des Super Eagles
Le Nigeria a contrôlé le jeu dès le coup de sifflet initial, confinant le Rwanda dans sa propre moitié de terrain pendant une grande partie de la première mi-temps.
Les joueurs ont fait preuve de leur expérience en deuxième mi-temps, ralentissant le rythme et dictant le jeu.
Leur approche disciplinée a frustré les hôtes, les forçant à faire des passes mal placées et des efforts spéculatifs à longue distance.
5. Les défenseurs font preuve de classe
Pour la première fois lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, les Super Eagles ont gardé leur cage inviolée, après avoir encaissé cinq buts lors de leurs quatre matchs précédents.
Le capitaine William Troost-Ekong a superbement dirigé la défense, limitant le Rwanda à très peu de tirs cadrés.
Le gardien Stanley Nwabali n'a pratiquement pas été testé tout au long du match, ce qui témoigne de la solidité défensive dont il disposait.
2 Commentaires
Je sais qu'il est trop tôt pour tirer une conclusion. Cependant, avec le recul, grâce aux précédents matchs de SE, je peux affirmer qu'Eric Chelle semble être le chaînon manquant et le Messie que l'équipe recherchait.
Je suis d'accord avec les points de vue de Four Four Two