L'ascension du Canada en NBA lors de la saison 2024-2025 n'est pas un hasard : c'est une véritable révolution dans le basketball. Avec un record de 21 joueurs canadiens dans les équipes d'ouverture, le pays n'est devancé que par les États-Unis en termes de représentation, une série qui dure depuis 11 années consécutives.
À la tête de cette offensive se trouve Shai Gilgeous-Alexander, l'incroyable arrière du Thunder d'Oklahoma City, dont les statistiques cette saison – 30.3 points, 6.3 passes décisives et 1.9 interception par match – sont dignes d'un code de triche de jeu vidéo. Ses exploits lors de la Coupe du monde FIBA 2023, avec une moyenne de 24.5 points et la première médaille de bronze du Canada, ont consolidé son statut de star mondiale et lui ont valu une place dans l'équipe d'étoiles du tournoi. Il ne s'agit pas d'un spectacle solitaire, mais d'une montée en puissance nationale, portée par le talent, l'histoire et une parfaite combinaison de changements culturels.
Parier sur les garçons
Les paris sportifs ont profité de la vague du basketball canadien, notamment depuis la légalisation des paris sur un seul événement en 2021. Les fans misent là où ils sont, avec des matchs opposant Gilgeous à Alexander ou Murray qui suscitent beaucoup d'action. Dans un pays où paris sportifs au Canada Les plateformes fonctionnent sous des systèmes provinciaux réglementés, mais les stars canadiennes de la NBA offrent un attrait unique : pensez à l'explosion de 37 points de Shai contre Memphis comme au rêve d'un parieur.
Cette tendance stimule l'engagement, les plateformes signalant une hausse de 30 % des paris sur le basketball depuis 2021, selon les estimations du secteur. Mais elle n'est pas sans heurts : les ligues de jeunes, où se prépare la prochaine vague canadienne, sont scrutées de près pour éviter que l'ombre des jeux d'argent ne s'abatte sur les terrains. Pour l'instant, ce n'est qu'un accompagnement au plat principal, celui de l'excellence sur le terrain.
Shai sous les projecteurs en tant que roi du Nord
La saison 2024/2025 de Gilgeous-Alexander est un véritable exemple de domination. Prenons sa performance du 26 mars 2025 contre Sacramento : 32 points, huit rebonds et cinq passes décisives, dont trois tirs à trois points. Deux jours plus tard, il a incendié Memphis avec 37 points et trois interceptions, puis a enchaîné avec 33 points et huit passes décisives contre Indiana le 30 mars. Ce ne sont pas des exceptions, c'est la norme pour un joueur qui a terminé deuxième au vote pour le titre de MVP la saison dernière et qui continue de démanteler les défenses avec une précision chirurgicale.
Son parcours en Coupe du monde FIBA, couronné par un doublé lors de la médaille de bronze contre les États-Unis (31 points et 12 passes décisives), a prouvé qu'il n'était pas seulement un joueur exceptionnel de la NBA, mais une icône nationale. À ses côtés, des joueurs comme Jamal Murray (Denver Nuggets) et RJ Barrett (Toronto Raptors) illuminent les tableaux d'affichage, prouvant que la profondeur du Canada est aussi précise que ses hivers sont rigoureux.
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Le rugissement des Raptors – L'étincelle de 2019 qui a enflammé une nation
Le titre NBA 2019 des Raptors de Toronto n'était pas seulement un trophée : c'était un véritable séisme culturel. En battant les Warriors de Golden State en six matchs, et avec le buzzer de Kawhi Leonard en demi-finale de la Conférence Est encore en mémoire, les Raptors ont offert au Canada son premier avant-goût de la gloire NBA. Ce triomphe, suivi par 15.9 millions de Canadiens pour le seul sixième match, a marqué un tournant.
La participation des jeunes au basketball a connu un pic, Basketball Canada signalant une hausse de 20 % des inscriptions après 2019. Les Raptors sont devenus un modèle, prouvant que les équipes canadiennes – et leurs joueurs – pouvaient rivaliser au plus haut niveau. Aujourd'hui, leur effectif compte trois Canadiens – Barrett, Kelly Olynyk et Chris Boucher – témoignant de la façon dont ce championnat a nourri un vivier de talents qui inonde désormais la ligue.
Qui fait chauffer la NBA
Le contingent canadien de la NBA 2024-2025 est un mélange de vedettes et de joueurs de rôle qui révolutionnent le jeu. Voici un aperçu des joueurs les plus remarquables :
- Shai Gilgeous-Alexander (Oklahoma City Thunder) : 30.3 points, 6.3 passes décisives, 1.9 interceptions, c'est tout.
- Jamal Murray (Denver Nuggets) : Le champion 2023 affiche une moyenne de 21.2 points et 6.5 passes décisives, un maestro décisif.
- RJ Barrett (Raptors de Toronto) : 20.8 points par match, s'épanouissant lors de son retour dans sa ville natale.
- Zach Edey (Memphis Grizzlies) : La recrue de 7'4", fraîchement sortie de deux Naismith Awards consécutifs, a fait ses débuts le 23 octobre 2024, apportant taille et promesse.
- Dillon Brooks (Houston Rockets) : Une menace défensive, avec une moyenne de 1.5 interceptions et des atouts intangibles.
Cette liste n'est pas exhaustive; 21 joueurs parsèment les alignements de la ligue, mais elle met en valeur un mélange de puissance de feu et de ténacité qui est à l'origine de l'ascension du Canada.
Les terrains en béton et la culture cool comme racines de l'essor
L'essor du basketball canadien n'est pas dû au hasard, mais plutôt à la combinaison des infrastructures et de la philosophie. L'étalement urbain du pays, de Toronto à Vancouver, est parsemé de terrains publics, dont beaucoup ont été construits ou modernisés après 2019, les municipalités profitant de l'engouement suscité par les Raptors. Le programme « Summer Core » de Basketball Canada, qui permet à des talents comme Gilgeous-Alexander de se qualifier pour l'équipe nationale, a formé toute une génération ; voyez leur succès FIBA 2023 et leur qualification pour les Jeux olympiques de 2024 après 24 ans.
Sur le plan culturel, les liens du sport avec le hip-hop et sa diversité, portée par l'immigration – pensez aux communautés caribéennes et sud-asiatiques de la région du Grand Toronto – en ont fait un sport fédérateur. Les titres de MVP de Steve Nash en 2005 et 2006 ont semé les graines, mais la bague des Raptors et les stars d'aujourd'hui en sont la récolte.
L'horizon du basket-ball canadien
La médaille de bronze remportée à la Coupe du monde FIBA 2023 n'était pas seulement une médaille, c'était un avertissement. La série de 6 victoires et 2 défaites du Canada, dont une victoire surprise 127-118 contre les États-Unis, a mis en valeur une équipe riche en talents NBA : Gilgeous-Alexander, Murray, Barrett, Brooks, et bien d'autres.
Les Jeux olympiques de 2024 les ont vus signer un bilan de 3 victoires et 0 défaite en phase de groupes avant une élimination en quarts de finale contre la France, une défaite de justesse qui a ravivé l'appétit pour 2028. Avec le Thunder en tête de la division Ouest et l'émergence d'Edey, la saison 2024-2025 témoigne de la profondeur du Canada. La NBA, avec ses 125 joueurs originaires de 43 pays, continue de privilégier le Canada, qui compte trois des 15 meilleurs marqueurs de la ligue cette année. Ce n'est pas une coïncidence, c'est une question de dynamique.