La saison 2024/25 de la Ligue des champions de l'UEFA a atteint ses quarts de finale, et l'attente est à son comble quant à la qualification pour le dernier carré. L'Allianz Arena de Munich se profile à l'horizon pour les huit dernières équipes encore en lice, et des rencontres palpitantes s'annoncent.
Le choc de la journée est sans conteste Arsenal - Real Madrid. Les Gunners viennent de remporter une victoire éclatante 7-1 contre le PSV Eindhoven, mais les bookmakers en ligne estiment que les champions en titre représentent une toute autre épreuve.
Le récent tweet de Bodog a montré qu'ils sont aussi enthousiastes à propos de la situation que la plupart des fans :
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Les fournisseurs de cotes de football donnent les Blancos, champions en titre, comme grands favoris pour la qualification, mais les Gunners espèrent pouvoir revenir en arrière, comme en 2006, lorsque Thierry Henry avait réussi à vaincre les Galactiques malgré leur statut d'outsider. cotes de football Le Real n'a pas seulement une chance de -140 d'atteindre les demi-finales, mais aussi un prétendant de +350 pour remporter le tournoi, un contraste frappant avec le +700 d'Arsenal.
Au fil des ans, les quarts de finale ont été le théâtre de remontées spectaculaires qui ont bouleversé le continent. Voici trois des plus marquantes.
Wild Ride de 2004
L'édition 2003/04 du tournoi a connu une profonde refonte, similaire à celle de cette saison. Auparavant, la compétition comportait non pas une, mais deux phases de groupes avant d'atteindre les quarts de finale. Il y a 21 ans, la deuxième phase de groupes a été supprimée, remplacée par un seul huitième de finale à élimination directe.
Les résultats furent spectaculaires. Des poids lourds comme Manchester United et la Juventus furent éliminés d'entrée de jeu, et d'autres surprises survinrent en quarts de finale, avec non pas une, mais deux remontées impressionnantes.
Le premier d'entre eux s'est déroulé entre le Real Madrid, champion en titre, chasse à La Decima et l'AS Monaco, outsider. La rencontre semblait se dérouler comme prévu lorsque les Espagnols ont remporté le match aller 4-2 à Bernabéu, avant de prendre l'avantage à la 36e minute au match retour, obligeant l'équipe de la Principauté à marquer trois buts pour se qualifier.
Mais le retour a eu lieu. Un doublé de l'ailier Ludovic Giuly, associé au but de Fernando Morientes, a suffi à offrir la victoire aux Monégasques. Et pour couronner le tout, Morientes était prêté à Monaco par le Real.
Le lendemain, l'AC Milan, champion en titre, se rendait en Espagne pour affronter le Deportivo La Corogne, menant 4-1 en quart de finale aller. L'équipe espagnole, méconnue, allait pourtant opérer un retour mémorable. À la mi-temps, elle menait déjà aux buts à l'extérieur grâce à des buts de Walter Pandiani, Juan Carlos Valeron et Albert Luque. À la 76e minute, le milieu de terrain Fran allait lui donner l'avantage 5-4 au score cumulé, et les Rossoneri, sous le choc, étaient éliminés de la compétition.
Mourinho rassemble les troupes
En 2013, José Mourinho est revenu à Chelsea pour prouver qu'il était toujours le « Special One » après son limogeage du Real Madrid. Son premier retour à Chelsea a été une véritable période de reconstruction, et son équipe semblait vouée à l'élimination en quarts de finale de la Ligue des champions après une défaite 3-1 au match aller contre le Paris Saint-Germain fraîchement acquis.
Les buts des Argentins Ezequiel Lavezzi et Javier Pastore, ainsi que le but contre son camp de David Luiz, semblaient permettre aux Bleus d'accéder aux demi-finales, mais le penalty d'Eden Hazard a permis aux Blues de s'accrocher à un but crucial à l'extérieur avant le match retour. Et, finalement, ce but s'est avéré décisif.
Au match retour, André Schurrle a permis aux Blues de revenir au score grâce à son but à la demi-heure de jeu, réduisant l'écart à un seul but. Grâce au but d'Hazard au Parc des Princes, les hommes de Mourinho savaient qu'un seul but suffirait pour se qualifier, mais rien ne semblait devoir arriver. Alors que tout espoir semblait perdu, Demba Ba a inscrit le but de la victoire à la 87e minute, déclenchant une scène de liesse au Bridge, propulsant son équipe en demi-finale pour la deuxième fois en trois saisons.
Les Roms se relèvent de leurs ruines
En 2018, Barcelone était au début d'une nouvelle ère. La superstar Neymar avait récemment parti pour le Paris Saint-Germain, disloquant l'attaque autrefois redoutée de la MSN aux côtés de Lionel Messi et Luis Suarez. Les 222 millions d'euros reçus par le club pour le Brésilien ont été réinvestis dans des joueurs comme Ousmane Dembélé et Philippe Coutinho, mais aucun des deux n'a réussi à prendre son envol au Camp Nou.
Malgré tout, Barcelone était le grand favori pour se qualifier après le quart de finale contre l'AS Roma. Et ces pronostics semblaient encore plus justes lorsque les Blaugrana s'étaient imposés 4-1 à l'aller à domicile. Cependant, la situation s'est immédiatement effondrée au match retour dans la Ville Éternelle.
Edin Dzeko a ouvert le score pour les Romains à la sixième minute du match retour, avant que le capitaine Daniele De Rossi ne réduise l'écart à un seul point sur penalty à la 58e minute. Puis, alors que le temps s'écoulait en fin de match, le défenseur Kostas Manolas a inscrit un but de la tête sur corner à la 82e minute, donnant à son équipe une avance impressionnante grâce aux buts marqués à l'extérieur. Une avance qu'ils ne laisseront pas passer, et la Roma s'est qualifiée pour le dernier carré pour la première fois contre toute attente. Barcelone ne s'en est jamais vraiment remis.