Novak Djokovic a critiqué l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA) suite à sa décision d'exclure Jannik Sinner après l'échec de deux tests antidopage.
Djokovic a qualifié la décision d'incohérente et a mis en doute l'équité du résultat.
Lisez aussi: Hargreaves apprécie l'affichage d'Iwobi lors de la victoire de Fulham contre Leicester
Comme l'a rapporté l'Associated Press, Djokovic a exprimé sa consternation face à la manière dont l'ITIA a traité l'affaire, affirmant qu'elle défie les protocoles.
"Je comprends la frustration des joueurs due à un manque de régularité", a-t-il ajouté. "Il semble que le cas de Sinner ait été résolu presque immédiatement après son annonce."
Djokovic et d'autres joueurs ont exprimé leurs inquiétudes quant à savoir si la notoriété de Sinner avait contribué à son résultat favorable.
"Il semble y avoir un manque de protocoles standardisés et clairs", a noté Djokovic. « De nombreux acteurs ont été confrontés à des situations similaires sans la même résolution, ce qui soulève la question de savoir si les ressources financières ont un impact sur la qualité de la représentation juridique. »
Djokovic a souligné le rôle de l'Association des joueurs de tennis professionnels, qu'il a cofondée, dans la promotion de procédures transparentes et équitables dans les affaires de dopage.
Cas précédents de joueurs de tennis interdits pour dopage :
En 1997, Andre Agassi a été suspendu de trois mois du tennis professionnel à la suite d'un contrôle positif à la méthamphétamine.
En 2009, Richard Gasquet a été testé positif à la consommation de cocaïne et, bien qu'il ait nié ses allégations, il a été suspendu pendant six semaines, ce qui l'a empêché de participer à Roland-Garros ou à Wimbledon.
En 2013, Marin Cilic a été testé positif à la substance nikethamide et s'est vu imposer une interdiction de neuf mois.
Toujours en 2013, Viktor Troicki a refusé de se soumettre à une prise de sang obligatoire effectuée par la Fédération internationale de tennis (ITF), ce qui lui a valu une suspension de 18 mois pour non-respect des règles antidopage de l'organisation.
Par Dotun Omisakin
1 Commentaires
Le cartel du tennis et la mafia sont plus forts que le football, donc je ne suis pas surpris.