L'ancien sélectionneur de l'équipe nationale du Nigeria, Johannes Bonfrère, a déclaré en exclusivité Completesports.com de sa déception face à l'échec des Super Eagles à remporter le match crucial de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA 2026 contre les Warriors du Zimbabwe à Uyo, mardi.
Bonfrère, qui a aidé son compatriote néerlandais Clemens Westerhof à guider les Super Eagles vers leur qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA 1994 et un triomphe à la CAN en Tunisie, s'est exprimé depuis son domicile aux Pays-Bas mercredi matin.
L'ancien sélectionneur des moins de 23 ans du Nigeria, qui a mené la Dream Team à une médaille d'or historique aux Jeux olympiques d'Atlanta en 1996 après une victoire 3-2 contre l'Argentine en finale, estime que le match nul 1-1 des Super Eagles contre le Zimbabwe a mis en péril la qualification du Nigeria pour la Coupe du monde.
« Comment voulez-vous vous qualifier pour la Coupe du monde si vous ne gagnez pas de matchs ? » a demandé Bonfrère de manière rhétorique.
« Avant, si nous ne battions pas le Zimbabwe 3-0 ou 4-0, les supporters nous jetaient des pierres.
« Compte tenu du nombre important de joueurs des Super Eagles évoluant dans les grands championnats européens, un match nul 1-1 contre le Zimbabwe est inacceptable. Je ne vois pas comment ils pourraient se qualifier pour la Coupe du monde, sauf peut-être par les barrages. »
« Si cela arrive, tant mieux. Mais c'est embarrassant que les Super Eagles aient du mal face à des équipes qu'ils devraient battre haut la main. »
Lorsqu'on lui a demandé ce qui n'allait pas dans le match, Bonfrère a critiqué le manque de tranchant de l'équipe en attaque et a remis en question les tactiques employées.
Lisez aussi: Qualifications Coupe du Monde 2026 : Je suis déçu pour mes joueurs, les Nigérians – Chelle
Je n'ai pas regardé le match, mais l'entraîneur manquait-il d'informations sur le Zimbabwe ? A-t-il utilisé une mauvaise tactique ? Ou les joueurs n'ont-ils pas réussi à appliquer le plan de jeu ?
Était-ce un manque de concentration ? Pourquoi les attaquants n'ont-ils pas pu marquer plus de buts ? S'ils avaient concrétisé deux ou trois occasions, le but tardif du Zimbabwe n'aurait pas eu autant d'importance.
« C'est triste, douloureux et malheureux. Les petites équipes regardent désormais les Super Eagles droit dans les yeux et se demandent : "Que pouvez-vous faire ?" Plus aucune équipe ne les craint, et c'est inquiétant », a déploré Bonfrère.
Par Sab Osuji
7 Commentaires
À vrai dire, nous vivons sur une gloire passée. Les Eagles n'ont rien de remarquable ces dernières années. Les joueurs sont talentueux, mais manquent de coordination et de motivation. Osimhen et peut-être deux ou trois autres montrent une volonté d'exceller. D'autres se contentent de réussir en tant que professionnels, et c'est tout ce qui compte pour eux. Aucun entraîneur ne fera de miracle dans une telle ambiance.
Allez d'abord voir le match de l'ancien entraîneur olympique et arrêtez de faire des déclarations émotionnelles !
Les SE ont bien joué et méritent une victoire confortable face à une équipe zimbabwéenne déterminée et fière. Ils ont simplement manqué de chance, manquant de finition et gaspillant du temps à cause de leur nervosité. C'était une très mauvaise journée au bureau et je ne peux rien reprocher aux joueurs, fatigués à la fin par l'intensité et l'effort physique après 80 minutes.
Bonfrere devrait cesser de vivre dans le passé. Le football a progressé depuis 1994 et il n'y a plus de sous-fifres dans le football africain. Chaque petit pays a investi et développé son football et compare désormais Dick aux anciens grands noms de l'Afrique. Le Ghana, avec ses quatre titres de champion d'Afrique, ne s'est même pas qualifié pour la CAN 4, contraint par la guerre de retirer le Soudan et l'Angola de leur groupe de qualification.
Non, Bonfrere ne vit pas dans le passé, il lance un signal d’alarme à tous les gens qui pensent encore bien.
Le jeu a continué, mais la NFF a refusé de continuer lorsque les soi-disant petits pays ont continué.
L'intérêt de la NFF se porte sur autre chose que le football, c'est évident. La NFF n'est pas toujours perdante, ce sont les gens, car elle est rémunérée et indemnisée pour son incompétence par des estacodes, des indemnités et des salaires.
Être un fan des Super Eagles de nos jours n’est rien de plus qu’un exercice futile.
C'est comme verser de l'eau dans un panier, alors que vous savez que toute l'eau va couler !
Nous continuons à soutenir une équipe dirigée par des imbéciles incompétents, dont l'intérêt premier est de se remplir les poches avec des profits sordides. Notre soutien est gaspillé, car les dirigeants à qui nous avons confié notre football s'en fichent éperdument ! Tant que nous ne remplacerons pas ces imbéciles par un conseil d'administration de la NFF compétent, un département technique compétent dirigé par un directeur technique compétent, nous continuerons à être sous-performants.
Nous, les supporters, devons nous mobiliser et devenir plus exigeants.
Nous voulons savoir ce qui se passe exactement à la Maison de Verre. À quoi ressemble une journée type ? Les fonctionnaires arrivent au bureau, que tentent-ils de faire exactement ?
Nos dirigeants n'ont tout simplement pas réussi à nous donner une équipe capable de battre le Zimbabwe, ici même, sur notre terrain. La question est donc : qu'ont-ils fait pendant tout ce temps ? Si l'on doit mesurer leur compétence à l'aune des performances de l'équipe, leur production est manifestement insuffisante.
Nous devons réaliser un audit du personnel à la Glass House au plus vite. Qui y travaille et quel est leur travail ? Quels sont leurs livrables ? Qui suit leurs performances ?
Si les gens ne sont pas prêts à travailler, bon sang, commençons par les virer ! Débarrassons-nous des éléments inutiles et engageons des personnes productives et compétentes qui se soucient véritablement de notre football.
Bien dit, mon pote. Je n'ai pas encore compris à quoi ressemble le modus operandi des NFF, si ce n'est à une opulence artificielle et à une corruption sans filtre. Nous, le peuple, devons sérieusement faire quelque chose contre eux.