La Commission nationale des sports (NSC) a approuvé la publication d'un rapport d'enquête examinant la publicité négative entourant la participation du Nigeria aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. La décision a été prise peu de temps après que M. Shehu Dikko a pris ses fonctions de président de la NSC, suite à une demande du Dr Mumini Alao, président de la commission d'enquête.
Le groupe d’enquête, initialement mandaté par l’ancien ministre du Développement des sports, le sénateur John Owan Enoh, a achevé ses travaux et soumis ses conclusions à Enoh le 22 octobre 2024, lors d’une réunion à laquelle participait Mme Atinuke Watti, l’ancienne secrétaire permanente. Bien qu’Enoh ait initialement prévu une présentation publique pour le 25 octobre 2024, l’événement a été reporté en raison de sa réaffectation à un autre poste ministériel par le président Bola Ahmed Tinubu.
Lors de sa prise de fonction la semaine dernière, M. Dikko a approuvé la publication du rapport pour garantir la transparence et répondre aux préoccupations soulevées lors de la campagne olympique et paralympique du Nigeria à Paris.
Lisez le rapport complet du Comité ci-dessous.
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COMITÉ D'ENQUÊTE SUR L'EXPOSITION NÉGATIVE DU NIGÉRIA AUX JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMIQUES DE PARIS 2024 INAUGURÉE PAR L'HONORABLE MINISTRE DU DÉVELOPPEMENT DES SPORTS, LE SÉNATEUR JOHN OWAN ENOH, LE 25,2024 SEPTEMBRE XNUMX.
POINTS SAILLANTS DES RÉSOLUTIONS DU COMITÉ ET
RECOMMANDATIONS
Le Comité a présenté un rapport complet de 54 pages comprenant des témoignages des personnalités impliquées, des preuves numériques et documentaires ainsi que des annexes. Vous trouverez ci-dessous les points saillants des résolutions et recommandations du Comité.
1. Des éléments contradictoires ont montré que l'omission de l'athlète nigériane Favour Ofili de l'épreuve du 100 mètres féminin aux Jeux olympiques de Paris 2024 peut être imputée à l'une des organisations suivantes : la Fédération d'athlétisme du Nigéria (AFN), le Comité olympique du Nigéria (NOC), World Athletics (WA) et le Comité international olympique (CIO). Le Comité a veillé à ne pas ACCUSER À MALVEILLANCE quiconque sur la base de preuves contradictoires et non concluantes.
2. Des éléments de preuve concluants ont cependant révélé que la Secrétaire générale de l'AFN, Mme Rita Mosindi, a fait preuve de NÉGLIGENCE dans son devoir de communiquer au Ministère du Développement des Sports et au Comité Olympique Nigérian des informations sur le statut de l'événement Favour Ofili de manière fiable et opportune. Mme Mosindi devrait être SANCTIONNÉE par l'autorité compétente.
3. Des éléments de preuve concluants ont également révélé que le directeur technique de l'AFN, M. Samuel Onikeku, a fait preuve d'un MAUVAIS JUGEMENT en ne signalant pas ni en ne donnant suite aux informations concernant la non-inscription de sa propre athlète, Favour Ofili, à l'épreuve du 100 mètres féminin, lorsqu'il a eu connaissance de la rumeur. La situation d'Ofili aurait pu être sauvée si le directeur technique avait signalé ou donné suite immédiatement aux informations qu'il avait reçues. M. Onikeku devrait être SANCTIONNÉ par le conseil d'administration de l'AFN dont il est membre.
4. La Fédération d'athlétisme du Nigéria (AFN), par implication indirecte, devrait payer à l'athlète, Favor Ofili, une compensation symbolique de 8 millions de nairas seulement (environ 5,000 100 dollars américains) pour la déception et la dépression qu'elle a subies en raison de son omission de l'épreuve féminine de 2024 mètres aux Jeux Olympiques de Paris XNUMX.
5. M. Samuel Fadele et M. Emmanuel Nweri du Comité olympique nigérian (CNO) doivent être avertis de ne pas se fier aux applications des médias sociaux comme moyen de communication officielle importante à l'avenir. Les documents physiques et/ou les courriels restent les normes acceptables pour la communication officielle.
6. L'athlète, Favour Ofili, devrait jeter un regard introspectif sur son ATTITUDE générale pour améliorer ses relations avec ses co-athlètes et ses officiels.
7. Le Comité olympique nigérian (CNO) et le ministère du Développement des sports devraient élaborer conjointement un CODE DE GOUVERNANCE écrit pour améliorer la synergie des opérations et combler les lacunes de communication entre les deux organisations.
8. Le Comité olympique nigérian (CNO) devrait être plus transparent dans ses relations avec le ministère du Développement des sports. Si le CNO avait été plus ouvert, son contrat juridiquement contraignant avec un fabricant américain de vêtements de sport, Actively Black Company, n’aurait pas couru le risque d’une rupture et n’aurait causé aucune controverse ou embarras au Nigéria aux Jeux olympiques de Paris 2024. Le ministère et le CNO devraient éviter toute suspicion mutuelle et promouvoir la TRANSPARENCE et la CONFIANCE MUTUELLE dans leurs interactions au profit du sport nigérian et des athlètes.
9. La cycliste, Ese Ukpeseraye, devrait écrire des EXCUSES FORMELLES à la Fédération nigériane de cyclisme (NCF) pour l'embarras qu'elle a causé à la Fédération et au contingent nigérian aux Jeux olympiques de Paris 2024 en raison de la publication non autorisée qu'elle a faite sur le réseau social X (anciennement Twitter) à propos du vélo qu'elle a utilisé pour l'épreuve de cyclisme sur piste aux Jeux olympiques.
10. Chaque fédération sportive devrait élaborer des codes de conduite complets et spécifiques à chaque sport pour ses athlètes représentant le Nigéria lors des événements internationaux. Ces codes devraient être appliqués à la lettre, sans crainte ni favoritisme.
11. Le ministre du Développement des sports, même s'il a les meilleures intentions de défendre et de protéger l'image et l'intégrité du pays, devrait s'abstenir de s'adresser aux médias sur les questions qui touchent les athlètes individuels et laisser cette tâche aux fédérations sportives. Les athlètes doivent être tenus responsables par les fédérations sportives, tandis que les fédérations doivent être tenues responsables par le ministre du Développement des sports.
12. Chaque fédération sportive devrait aspirer à créer une commission antidopage afin d’améliorer le contrôle du dopage parmi ses athlètes. Elles devraient suivre le bon exemple de la Fédération d’athlétisme du Nigéria.
13. Le ministre du Développement des sports devrait prendre des mesures pour assurer l’appui du Président à l’Organisation antidopage du Nigéria (NADO) dont le projet de loi habilitant a été adopté par les deux chambres de l’Assemblée nationale.
14. Les athlètes nigérians devraient assumer une plus grande responsabilité pour leur bien-être personnel en évitant de consommer des aliments, des boissons et des drogues qui pourraient entraîner des tests ratés, des disqualifications et des suspensions de leur sport.
15. La Fédération nigériane de basket-ball (NBBF) devrait revoir sa politique consistant à ne pas conclure d’accords écrits avec les officiels techniques qu’elle engage pour les compétitions. Cela va à l’encontre des meilleures pratiques mondiales, car même les emplois conditionnels ou temporaires peuvent être couverts par des accords écrits. La Fédération devrait rédiger des lettres de recommandation et remettre des plaques d’honneur à tous les entraîneurs et joueurs qui ont fait la fierté du Nigeria en devenant la première équipe féminine africaine de basket-ball à atteindre les quarts de finale des Jeux olympiques de Paris.
16. Le ministère du Développement des sports devrait écrire une lettre de félicitations et remettre une plaque d'honneur à l'ingénieur Giandiomanico Masari, président de la Fédération nigériane de cyclisme, pour son immense contribution à la première apparition du Nigéria aux épreuves olympiques de cyclisme aux Jeux de Paris 2024.
17. Au cœur des problèmes du sport nigérian se trouve le FINANCEMENT INADÉQUAT et le déblocage tardif des fonds par le gouvernement pour la préparation et la participation aux grands événements sportifs internationaux. Le ministère du Développement des sports devrait adopter un CONCEPT davantage axé sur le SECTEUR PRIVÉ proposé par la Commission d’enquête pour combler l’énorme déficit de financement du sport nigérian.
18. Les fonds collectés par la suite devraient être consacrés à la réanimation des bureaux nationaux des zones sportives pour le développement du sport de base ; au développement, à la modernisation et à l’entretien des infrastructures ; à la formation du personnel technique et administratif ; à la préparation et au soutien précoces des athlètes d’élite ; aux incitations et aux récompenses pour les athlètes exceptionnels, etc.
19. Tous les détails des témoignages des répondants, les déductions du Comité et la manière dont nous sommes arrivés à nos recommandations sont contenus dans le rapport complet soumis à l'honorable ministre du Développement des sports, le sénateur John Owan Enoh.
20. Je vous remercie.
SIGNÉ : DR.MUMINI ALAO, PhD, ACirab (Royaume-Uni)
Président du comité
Pour : Le Comité d'enquête
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