L'équipe du Nigeria a subi un coup dur à Paris alors que l'espoir d'une médaille majeure, Tobi Amusan, a eu un choc lorsque la détentrice du record du monde a été éliminée au 110 m haies après un départ lent dans sa demi-finale. Sa 3ème place en 12.55 secondes n'était finalement pas assez bonne pour être l'une des qualifications les plus rapides.
Ce fut un double coup dur lorsqu'on réalisa qu'une éventuelle opportunité de sursis avait été perdue parce que les responsables de l'équipe nigériane n'avaient pas déposé de protestation à temps alors que la qualifiée française Samba-Mayela sortait de son couloir et aurait dû être disqualifiée.
L'haltérophile Joy Eze, dernier espoir d'une éventuelle médaille surprise dans la catégorie féminine des 71 kg, a relevé un défi fougueux mais a finalement terminé 7ème.
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Cela a couronné des Jeux olympiques inoubliables pour l'équipe nigériane, caractérisés par une violation du dopage en boxe, une exclusion d'athlète encore inexpliquée en athlétisme et un incident embarrassant de mauvais équipement en cyclisme, tous combinés pour donner une tournure négative à la sortie de l'équipe nigériane à Paris. .
En réaction rapide, le ministre des Sports, John Enoh, a organisé une conférence de presse au consulat nigérian à Paris, où il a répondu aux questions des journalistes nigérians couvrant les Jeux. Il a assuré que les leçons tirées de cette mauvaise sortie seront le catalyseur des réformes nécessaires du secteur du sport, dont certaines sont déjà en place, pour mettre le pays sur la bonne voie vers la reprise dans une industrie où, a-t-il admis, le Nigeria n'était tout simplement pas à la hauteur de son véritable potentiel. .
C'est à nouveau Londres 2012.
Du déjà vu…….
Par Deji Omotoyinbo, à Paris
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1 Commentaires
"... Ce fut un double coup dur lorsqu'on s'est rendu compte qu'une éventuelle opportunité de sursis avait été perdue parce que les responsables de l'équipe nigériane n'avaient pas déposé de protestation à temps alors que la qualifiée française Samba-Mayela sortait de son couloir et aurait dû être disqualifiée..."
Quelqu’un se demande-t-il encore où se situent nos problèmes ?
S'il vous plaît, quelles sont les affaires de notre ministre des Sports et de son entourage à Paris en premier lieu….?
Le ministère tout entier est à Paris, et pourtant nous sommes confrontés à des niveaux d’incompétence administrative manifestement nauséabonds, frustrant les efforts des 4 dernières années de nos athlètes… culminant avec le plus embarrassant où notre cycliste a dû emprunter un vélo pour courir… .?????
Ce sont des choses sur lesquelles on pourrait s'attendre à ce que des gens comme l'oncle Segun Odegami soient véhéments et bruyants… mais non. C'est là que son propre pain est aussi beurré. En parler signifiera plus d'avantages et des voyages gratuits tous frais payés. Avec l'aimable autorisation de nous savons qui….. !!! Supprimer les entraîneurs blancs et les joueurs nés à l’étranger qui travaillent dur et garantissent des résultats pour les médiocres à la peau noire semble être sa vocation.
Dans des Jeux olympiques où nous avons vu nos propres Nigérians de sang pur remporter des médailles pour d’autres pays comme Bahreïn, l’Allemagne, les États-Unis et plusieurs autres d’origine nigériane arborer les drapeaux d’autres pays, rentrer à la maison les mains vides est bien plus que honteux. Bon sang, un Botswanais a même remporté l’or en athlétisme.
Il est évident que le talent est là, mais tout le reste est nécessaire pour réussir en l'absence. Et un mec me demandait si j'encourageais Ofilli à quitter le Nigeria… ?
Non, je n'encourage pas seulement Ofili maintenant, j'encourage TOUS ceux qui ont représenté le Nigeria à ces Jeux olympiques à ne pas hésiter à changer d'allégeance si l'occasion se présente. Ce pays a prouvé à maintes reprises qu’il ne vaut pas la peine de mourir pour lui.
Même l’hymne qui nous dit que le travail de nos héros ne sera jamais vain a été abandonné par le gouvernement de Baal actuellement au pouvoir, chacun devrait donc se rendre compte qu’il est désormais livré à lui-même.
Je ne peux pas imaginer un environnement d'entreprise dans lequel vous recevrez 12 milliards de nairas pour poursuivre une mission, puis reviendrez sans rien montrer tout en gardant votre emploi… Je ne peux tout simplement pas.
Permettez-moi de laisser tomber ma plume pour l'instant avant que leurs fidèles frappés par la pauvreté, instruits en décompression et célébrant la médiocrité qui manquent d'argent ne m'accusent d'insulter « les gens qui comptent ».